
- Écrit par : Rémy VOEGEL
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Un plaidoyer posthume vantant les qualités et la personnalité exemplaire de Louis VOEGEL, habitant du village de Doulevant-le-Château, il n'en fallait pas plus pour attiser notre curiosité. VOEGEL, un nom de famille bien connu à Valff. Il faut remonter au milieu du XVIIe siècle pour voir apparaître Adam, le premier des Voegel recensé à Valff. Alors un Voegel à Doulevant ? Aurait-il un lien avec notre commune ? Déjà, pour commencer, où se trouve, ce fameux village au chatoyant nom de Doulevant-le-Château ? Enquêtons !
Plan de Cassini XVIIIe siècle
Doulevant-le-Château
La petite bourgade rurale d'un peu plus de 350 habitants se niche en pleine campagne entre Saint-Dizier et Chaumont, dans le département de la Haute-Marne. Elle se situe à une longueur de canon du village de Colombey-les-Deux Eglises où repose le général De Gaulle.
Il se passe rarement quelque chose à Doulevant et c'est surprenant qu'en 1914 le préfet de la Haute-Marne y cherche un terrain pour y construite une caserne de gendarmerie. À part, peut-être ...
Et le château ?
Si vous êtes intéressés par l'histoire des châteaux et des curés ? Allez voir sur Gallica.
À part un peu, disons beaucoup, beaucoup d'agriculture, tout était excuse pour faire la fête en 1874.
1880
... il ne s'y passe donc guère grand-chose à Doulevant, jusqu'au jour... de la disparition de notre énigmatique Louis VOEGEL !
Louis VOEGEL
C'est le journal de Reims, Le petit Champenois, qui consacre, le 5 août 1937, trois colonnes entières à la mémoire de Louis VOEGEL.
Qui était-il ?
Les trois colonnes dédiées du journal renferment de nombreux renseignements. Clôturons le suspens ! Notre Louis a bien des racines à Valff du côté de son grand-père Florent, ancien instituteur à Willgottheim [lire : Florent VOEGEL, l'épicier instituteur].
Louis, de son nom d'état civil, Marie Louis Victor, est le fils de François Charles Victor et de Marie Alodie ERRARD. Sa mère est originaire de Sandaucourt dans les Vosges et est décédée à Doulevant-le-Château, après le décès de son fils, à 93 ans, en 1947. Le père de Louis était instituteur à Mirecourt (maître adjoint à l'École normale primaire) puis à Étival en 1897 puis à St-Dié en 1902. Il était ensuite titulaire du Brevet d'Enseignement Primaire Supérieur (BEPS) et c'est à Sandaucourt, dans la maison natale de sa mère, que naît Louis, le 30 juin 1877.
Le Mémorial des Vosges en 1897
Le 28 décembre 1901, il épouse à Genève, en Suisse, Marie Félicie Joséphine VOEGEL née à Eaux-Vives près de Genève. Elle est la fille de son frère François Joseph Ignace, chef cuisinier à Genève. Ce dernier avait épousé une professeure de français. Le couple n'aura que des filles, à Marie Félicie, il faut ajouter, Marie Angéline et Franceline Marguerite.
Louis VOEGEL a donc épousé sa cousine, son aînée de deux ans. Louis est décédé après une longue et pénible maladie, le 1ᵉʳ août 1937. Auparavant, il exerçait le métier de vétérinaire. Il obtint son diplôme à l'école vétérinaire d'Alfort en 1901.
En 1915, pendant la première guerre, il est vétérinaire auxiliaire au dépôt de chevaux blessés à Neufs-Châteaux.
Durant la Première Guerre, il remplit son devoir militaire, comme vétérinaire aux armées et est promu au grade de lieutenant.
Dès 1919, il est élu Conseiller d'Arrondissement, réélu en 1922 avec 662 voix sur 950 suffrages exprimés, présent à l'inauguration du monument aux morts en 1925, puis en mai 1929, élu maire de Doulevant et cela jusqu'à sa mort. Il était en parrallèle, président d'honneur de la société de tir en 33 et vice-président démissionnaire en 1921, de l'U.N.C. (union nationale des combattants) de Doulevant puis démissionnaire en 1923 et finalement administrateur délégué à la signataire à la Caisse agricole Mutuelle de Langres à partir de 1932.
Il reçu les distinctions de la Croix des Chevaliers du Mérite en 1928, la même année, la médaille d'argent (20 années de service) pour soins donnés gratuitement aux chevaux de la gendarmerie et finalement la Rosette d'Officier en 1933.
Monument aux morts inauguré en 1925, Louis VOEGEL est présent en tant que Conseiller d'Arrondissement
En 1926, il possédait déjà une automobile, car il écrasa accidentellement le jeune Fournier, 6 ans, fils du receveur des Postes, à l'entrée de Doulevant.
Le conseiller d'arrondissement
Lors de ses obsèques, les personnalités se pressent. Il y a : LOBUT, chef du cabinet du Préfet, MALIGRE, conseiller général du canton, BOUCHENOT et BARBIER, conseillers généraux d'arrondissement, le député-maire ROLLIN, ARLAND, président du syndicat des vétérinaires ainsi que BÉCHADE, directeur des services vétérinaires ainsi que tous les vétérinaires, Gustave BIGARD, président du Comice des agriculteurs, de nombreux maires régionaux ainsi que l'adjoint au maire, MOLTER.
A la levée du corps, une foule immense d'un millier de personnes s'est rassemblée devant la maison mortuaire. Au cimetière, où est également présent sa mère Alodie ERRARD, sept discours dithyrambiques seront prononcés.
Son épouse Marie-Félicie Joséphine rejoindra son mari, le 7 février 1973. Elle allait sur ses 99 ans.
Les hommages
Le meilleur moyen de se rendre compte de l'impact qu'a suscité le décès de Louis est de reproduire textuellement les oraisons et témoignages de son enterrement. Le style et la beauté du texte mérite bien un verbatim. In extenso :
« La carte douloureuse de sa veuve, et de ses fils qui m'apprend la mort de Louis, ne m'a pas joint à Chaumont. Elle m'a suivi jusqu'à Bourbonne, où elle me parvient au matin même de ses obsèques, trop tard pour qu'il me soit possible de me joindre à la foule de ceux qui auront voulu lui porter un dernier hommage. De toutes les maisons de Doulevant, de toutes les communes du Canton, on s'empresse en ce moment vers cette demeure qu'il va quitter, où il connut les douceurs du foyer, où il vécut sa vie de dévouement, où le trouvèrent toujours, accueillant et empressé, ceux qui le voulaient voir pour un conseil et pour un service. Parfois, aux rares instants de loisir, on l'apercevait à travers les barreaux de la grille qui entourait son jardin, car sa maison était ouverte aux regards comme aux visites. Il se promenait au milieu des verdures et des fleurs. Ses glycines vont aujourd'hui pencher leur ombre sur son cercueil et ses roses au passage lui donneront un dernier parfum. Je vois de loin se dessiner déjà le cortège, il déborde dans la rue large qu'il remplit, et s'épanouit vers le carrefour ; puis, il monte, passe devant la mairie en deuil, où chacun cherche encore du regard celui qui dirigea si longtemps dans le calme et l'harmonie des esprits, les affaires communales ; il atteint la vieille église pour gagner enfin, au milieu des siens, la place de l'éternel repos. Nos pieux souvenirs iront souvent y fleurir sa tombe. Les cloches de Doulevant tintent lugubrement pour pleurer aussi celui que pleurent toutes les familles de la petite cité, mais leur voix éveille à l'entour tous les clochers des environs, et par de-là des monts comme au fond des vallées, c'est un glas qui tinte la tristesse de tous dans celle région, où chacun le connaissait et l'aimait. … Ainsi, malgré la distance, je me mêle à ceux qui ont pu se rendre à Doulevant pour lui marquer leur gratitude et leur affection, pour l'y saluer d'un regret ou d'une prière. C'est de tout cœur que je m'unis à eux, car je connaissais la valeur de son amitié ; il savait pour lui la cordialité de mes sentiments. Et puis, dans une époque où tant d'esprits s'enchaînent, où tant de caractères faiblissent ou s'abaissent, il faut savoir gré à Louis Voegel d'avoir gardé son indépendance sereine, d'être resté simplement, courageusement fidèle à ses idées. Il pouvait être ardent en sa franchise, mais il parlait sans exaltation, et ses phrases, toujours directes, même quand elles se faisaient vives, gardaient le calme et la fermeté d'une conviction à la fois inébranlable et réfléchie. Il croyait pouvoir être républicain sans tomber dans le sectarisme de la démagogie, nulle ambition n'était en lui que de servir ses idées par la pratique du désintéressement et de la bonté. Voici bientôt deux années, sans rien lui en dire, que je l'avais proposé pour la croix avec un de ses collègues du conseil d'arrondissement. Je tenais ainsi, discrètement, à lui donner un témoignage de mon estime et de la 'reconnaissance de tous. Une seule des décorations me fut accordée, elle fut attribuée à Joseph Bouéhenot, aussi aimé, aussi dévoué que lui, mais plus ancien et qui avait été le président de notre conseil d'arrondissement. La croix m'avait été promise pour Louis Vœgel dans une autre promotion... Les circonstances avaient changé. Son nom ne parut pas dans les suivantes. Peut-être eut-il été surpris et même irrité de s'y découvrir ! Sa récompense aura été plus haute encore. Elle demeurera clans le souvenir que tous gardent de lui, et même ceux qui ne partageaient pas ses sentiments en prisaient, du moins, la franchise et la loyauté. S'il n'a pas eu, avant de mourir, la satisfaction profonde de voir la France rendue à l'union, au calme et à la prospérité, il aura du moins trouvé à ses foyers les joies que lui donna sa famille, il aura vu assurer l'avenir de ses fils, qui vont le continuer et qui auront appris de lui la manière dont un bon Français peut servir la cause à laquelle il, s'est donné, les grands intérêts qui lui ont été confiés. Devant Madame Voegel, qui depuis longtemps cachait ses angoisses, et s'efforçait devant lui de maitriser sa peine pour se montrer digne de l'homme courageux qui regardait venir la mort sans se plaindre, sans gémir et sans murmurer, je tiens à incliner mes respectueux sentiments de condoléances ; à ses fils qui voudront dire à leur grand-mère et à tous leurs proches, la part bien vive que je prends à leur chagrin, j'envoie cordialement mes plus douloureuses sympathies, étant bien sûr qu'ils sauront suivre le bel exemple de leur père, qui fut mon ami. » JOSEPH COURTIER |
Pourquoi Doulevant-le-Château ?
En 1910, lors d'une compétition organisée par la société de tir de Doulevant, il est classé dans la rubrique des tireurs militaires. Il gagne 5 bouteilles de bières. Il semble qu'il habitait déjà Doulevant. En 1912, il fait don pour les lauréats de la société de tir, d'une lampe à pétrole.
Le recensement de 1911 indique que la famille vivait au 3, de la rue de la Forge. En 1921, les VOEGEL habitaient au n°20 de la rue de la Forge qui devient le 16 en 1926, la maison voisine est celle du médecin George Gaston MATHELIN. En 1931 il repasse au n°11 autant dire qu'il est quasiment impossible de situer la demeure avec certitude.
En 1936, Victor et Marie ERRART, les parents de Louis vivent dans une maison de la rue Haute, Pierre dans la rue Basse au n°30, Louis et Félicie au n°12 de la rue de la Forge.
En 1946, René MASSE, le fils de Berthe, la soeur de Louis est recensé pharmacien au n°27 de la rue Haute. Pierre, négocient en vins, habite au 2 de la place de la rue Haute et Henri, avec sa femme et leur fils François, dans le domaine parental avec sa mère et une domestique, au 13 de la rue de la Forge.
Les enfants et petits-enfants
Henri François Louis, vétérinaire, né le 16 octobre 1911 à Doulevant-le-Château, décédé à Metz le 26 octobre 2010. Avant son service militaire vétérinaire au 31e régiment de dragons puis au 8e régiment d'Artillerie en 1937, il avait déjà repris, en partie, la clientèle de son père. Démobilisé en septembre 1940 après un séjour au camp de prisonniers à Auvours près du Mans, il reprend du service. Il prend épouse à Sommevoire en Haute-Marne, le 26 janvier 1944, Jacqueline Marie Henriette LALLEMANT, de qui il aura un fils nommé François Henri Jacques, né le 20 janvier 1945 à Doulevant. Henri est décédé à Metz en 2010 à 99 ans.
Puis, en seconde noce à Cousances-aux-Forges dans la Meuse, le 9 décembre 1953, il épousera Madeleine Marie Léonie Guillemin, institutrice publique. Madeleine mettra au monde une fille à Doulevant en 1955, prénommée Isabelle Marie-Andrée, mariée à Blaiserives (ancien nom du village de Doulevant-le-Château, note de l'adjoint au maire dans l'acte de naissance).
Maurice Marie Victor, né à Doulevant-le-Château le 22 juin 1904, décédé à Genève le 8 novembre 1973. En 1926, il exécuta le brevet de préparation militaire au 20e corps d'armée après avoir été diplômé à l'école supérieure de commerce et de l'industrie de Nancy . Il a contacté mariage à Genève avec Marie-Andrée Léonie CASTINEL, le 26 octobre 1931. Il exerçait le métier de vétérinaire comme son père.
Gaston Nicolas Victor Pierre, né le 25 avril 1906 à Doulevant-le-Château, marié le 12 août 1933 à Tiéblemont dans la Marne avec Madeleine Jeanne Boyer. En 1916, pendant la guerre, il fréquente la classe de huitième au collège de Neuf-Château où son père est vétérinaire militaire. Il est décédé le 11 septembre 1993 à Doulevant-le-Château après avoir exercé le métier de marchand de vin. Le couple aura un fils en 1934 à qui ils donneront les prénoms de Jean-Maurice Camille et une fille du doux prénom de Jacqueline Renée Thérèse le 10 avril 1936, décédée en 1999 à Aubervilliers.
Pierre et Henri étaient des footballeurs accomplis. L'équipe de l'U.S. Doulevant gagna de nombreuses coupes régionales.
Composition de l'équipe en 1937, Pierre VOEGEL est capitaine
Pierre a également animé des soirées théâtrales en 1922. Le stade de football porte actuellement son nom.
Le 1er février 1964 décède Berthe Marie-Julie épouse de Gaston MASSE négociant en vin à Doulevant et sœur de Louis. Elle était née à Mirecourt dans les Vosges quand son père y exerçait le métier d'instituteur. Elle a également été institutrice. Son fils, René marie Victor, qu'elle a eu avec Gaston exercera le métier de pharmacien à Doulevant-le-Château. Son frère a pour prénom Jacques et sa soeur Bernadette. René a épousé Simone BUIS originaire de Lyon. Berthe avait gardé de bons liens avec l'Alsace puisqu'elle employa en 1921 une servante de 15 ans de Geispolsheim, du nom de Catherine HOSTI.
En 1919, le père de Louis, Charles François Victor, professeur à la retraite, prend la succession de Monsieur DUCHENE, décédé en 1918, au poste de Juge de Paix suppléant à Doulevant-le-Château. En 1927, ayant atteint la limite d'âge, il est remplacé à ce poste par Pierre-Aurélien MAUREL. Il a été également administrateur de la succursale de la Caisse d'épargne du Crédit agricole Mutuel de Doulevant en 1922. Victor, ancien professeur d'allemand pendant 35 ans au collège de garçons de St-Dié et officier de l'Instruction publique, décède en 1933. En 1871, il avait volontairement opté pour la nationalité française.
Le Maire
Quelques exemples de projets réalisées pendant le mandat du maire VOEGEL :
- Eaux : Projet en 1930 d'un syndicat des eaux pour l'adduction d'eau potable. Le projet d'un montant de près de 200 000 frs est jugé trop onéreux est abandonné
- École maternelle : Les travaux effectués dans les bâtiments de la nouvelle classe enfantine seront terminés pour la rentrée à Pâques. Elle accueillera des enfants âgés à partir de trois ans et demi. Une subvention de 1200 frs pour l'école est accordée par le département, prélevée sur les amendes correctionnelles
- Sur la demande d'un habitant de déplacer la boite aux lettres au coin de la rue de Varennes, au milieu de la rue Basse, le Conseil décide de laisser la boite où elle se trouve
- Éclairage : Le Conseil décide de placer une lampe rue Haute et une près de la mairie
- Dépôt d'ordures : Arrêté communal de 1931 limitant les jours au samedi et dimanche matin, seuls jours où les ordures pourront être déposées au dépotoir route d'Armancourt. Les verres et les boites en métal devront être triés, les papiers brûlés de suite et il est interdit de déposer des cadavres d'animaux et des déchets insalubres. Des contraventions seront distribuées. En 1933, la décharge est fermée. Dorénavant le ramassage des déchets se fera chaque samedi après-midi par tombereau, les verres et boites tous les premiers samedis du mois. C'est Monsieur VINCENT qui se charge du ramassage. Il perçoit 1 152 frs par an soit 18 frs par enlèvement hebdomadaire
- Gendarmerie :
- Pompe : Le conseil accepte de mettre une pompe à godet sur le puits de Monsieur MAUREL-DUCHENE. Coût 1700 frs. La pompe a usage publique restera communale. Un compromis sera signé avec le propriétaire
- Lavoir public : Le niveau d'eau ayant baissé par suite d'un propriétaire d'une chute d'eau, le conseil demande au maire de régler le problème
- T.S.F (télégraphe sans fil) : Vu l'arrêté du 28 décembre 1926 sur la radiodiffusion et sur ordre du préfet, un arrêté communal informe en 1932 : « Considérant le but éducatif et social de la radiophonie et qu'il est du devoir de chaque Municipalité d'assurer la tranquillité des habitants, il est émis un règlement sur la production de parasites susceptibles de troubler la qualité des émissions radiophoniques. Tous possesseurs d'appareils électriques ou moteurs à explosions, devrons, dans un délais de deux mois, équiper leurs appareils d'anti-parasites (blindages, condensateurs de dérivations etc.) Tout contrevenant sera verbalisé par le garde-champêtre ».
- Débits de boissons et salons de coiffures : Dorénavant, à la demande du Préfet, les verres et les assiettes devrons être désinfectées avec une eau contenant 1/50e de javel et les tondeuses et rasoirs passés à la flamme
Remerciements à la secrétaire de mairie de Doulevant-le-Château pour son aimable et rapide collaboration !
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