En France, le 11 novembre est appelée jour anniversaire de l'armistice de 1918 et de commémoration annuelle de la victoire et de la Paix, et est fériée. Depuis 2012, le 11 novembre est également célébrée en tant que journée d'hommage à tous les morts pour la France.
Survivants de la première guerre mondiale 1914-1918
- BRANDNER Eugène, né le 3.10.1895. Incorporé le 3 mai 1915 à l'âge de 20 ans il fait sa formation militaire à Leiwenberg (Silésie). Au front à la Selva puis à Nyeme (Russie). De retour en France, il participe aux opérations militaires dans la région de Verdun et dans la Somme. Fait prisonnier par les Italiens et libéré en 1919
- HIRTZ Joseph, né le 5.3.1897. Incorporé à l'âge de 19 ans pour Berlin (Allemagne) où il fait sa formation militaire. Puis il part pour le front de Roumanie et de la Russie. Libéré en 1918 après avoir passé plus de deux ans comme soldat d'infanterie
- FLEGER Robert, né le 29.12.1892. A l'âge de 23 ans, il quitte ses parents pour Breisach. Après sa formation militaire, c'est le départ pour Lodz en Pologne et le front de Russie. Là, il resta pendant 23 mois sans permission et ne rejoint plus son unité, voyant que l'armistice était proche
- ROSFELDER Émile, né le 22.5.1899. Incorporé à l'âge de 19 ans à destination de Magdebourg comme soldat d'infanterie. A peine un mois après son départ, il se trouve au front de Cambrai où il fut blessé. Fait prisonnier par les Anglais, il rentre chez lui fin 1918 après avoir passé un an sous l'uniforme allemande.
- SCHULTZ Florent, né le 5.9.1900. Encore très jeune il est obligé de quitter son village natal à l'âge de 17 ans. Il fait sa formation militaire à Hannover. Des circonstances lui sont favorables pour qu'il reste sur place pendant 5 mois après quoi il fut libéré
- SCHULTZ Joseph, né le 8.2.1896. Pendant la période de la première guerre mondiale il était affecté comme infirmier à l'hôpital de Strasbourg
- SPECHT Joseph, né le 21.6.1895. Il part le 12 novembre 1916 pour Allenstein (Allemagne) où il fait sa formation militaire. Aussitôt il fait connaissance du front de l'Est à Ostrode. Il y resta 13 mois sans permission. Heureusement il rentre chez lui le 12 novembre 1918 après deux ans de service militaire forcé
Morts et disparus lors de la seconde guerre mondiale 1939-1945
- JOST Robert, mort le 25.02.1945 à BRESLAU (Allemagne) à l'âge de 19 ans
- KOECHLER Albert, mort en novembre 1944 en Allemagne à l'âge de 18 ans
- KOECHLER Antoine, mort le 15.07.1944 à WOLSK (Russie) à l'age de 20 ans
- KOECHLER Léon, mort le 19.01.1945 à SELESTAT à l'age de 19 ans
- KORMANN Jean-Blaise, disparu sur le front de l'Est
- KORMANN Joseph, mort le 28.12.1943 à CERNIAWKA (Russie) à l'âge de 23 ans
- LUTZ Raymond, mort le 12.06.1944 à DURROWNO (Russie) à l'âge de 20 ans
- MULLER Joseph, mort le 17.06.1940 à RENNES (France) à l'âge de 26 ans [Son histoire est à lire : Joseph MULLER, mort pour la France à Rennes le 17 juin 1940]
- RIEGLER Pierre, mort le 10.11.1945 à PETROSAWOKS (Russie) à l'âge de 21 ans
- ROSFELDER Alfred, mort le 20.01.1944 à PRIPJET-BERISAN (Russie) à l'age de 29 ans
- ROSFELDER André, mort le 08.07.1944 à IVANOVO (Russie) à l'âge de 20 ans
- ROSFELDER Pierre, mort le 08.05.1945 à HOHNENELBE (Tschécoslovaquie) à l'âge de 25 ans
- SPIELMANN François, mort le 11.01.1945 à PAEONE (Léthonie) à l'âge de 26 ans
- VOEGEL Fernand, mort en novembre 1944 à JASVOGOROEKA (Russie) à l'âge de 24 ans
- VOEGEL Joseph, disparu en Russie à l'âge de 26 ans
Plaque du souvenir
Deux plaques ont été installées à proximité du cimetière, derrière la mairie, en mémoire des deux soldats américains et des trois soldats français de la 2e DB, morts pour la France lors de libération de la commune. Articles plus détaillés sur ces soldats à retrouver sur le site.
Hymne d'un soldat au front à sa mère
Je te vois seule ma mère souffrir. Dans mon exil j'entends tes soupirs. De tes mains je fus arraché. Il est loin de toi, ton bien-aimé. Près de l'âtre assise tu pleures. L'amertume étreint ton coeur. Seule tu portes la lourde croix que la vierge portait autrefois. Le tic-tac de la vieille pendule berce la nostalgie. Autour de toi une immense mélancolie.
Tes yeux, tes mains cherchent tes enfants. Le vide partout, morte les voix d'antan. Ton front est ridé, tu as peur. Il bat moins fort ton coeur. Sur lequel ma tête se penchait. Tes mains que je baisais sont froides et décharnées. Tes yeux ternes et voilés. Ta tête blanche s'incline. Mon Dieu, je souffre et pour quel crime ! Le tic-tac de la vieille pendule berce la nostalgie. Autour de toi une immense mélancolie.
Mon abri tremble au bruit infernal. Du canon, crépitement de sauvages rafales. Ton fils dans la boue terrassé. Dans la mêlée par les obus déchiquetés. Dieu épargne mon enfant. Tu entends des cris : "Maman". Oh ! la barbarie de ce siècle n'a pas de nom. L'innocence est foulée aux pieds des fous. Je reviendrai, ma mère, soit forte. Attends moi sur le seuil de la porte.
Joints tes mains, supportes toutes peines. Dieu éprouve ceux qu'il aime. Je te consolerai dans tes vieux jours. Mon coeur n'a jamais connut d'autre amour. L'humanité moissonne ce qu'il sème. Dieu éprouve ceux qu'il aime. Ici-bas tout bonheur est éphémère. Ame envole toi au delà de cette sphère. La main dans la main noie marchons tous deux. De cette vallée sur la route des cieux.
Vanité, le bonheur des hommes. Il s'enfuit comme les feuilles. Il n'est qu'un amour sur terre C'est l'AMOUR d'une mère en automne.
René HALMENSCHLAGER