La conscience était-elle plus sensible chez nos anciens qu'aujourd'hui ? Les deux faits divers suivant semblent le prouver.
1931. Un de nos concitoyens avait attaché dans son cerisier une échelle de 17 mètres de long. Au matin, l'échelle s'était fait la malle. Le propriétaire fila de suite à la gendarmerie qui rapidement enclencha des recherches. Et oh ! Surprise ! Le lendemain matin , l'échelle avait comme par magie, retrouvée son verger !
1939. Un voleur bien informé s'était introduit dans les maisons des agriculteurs SCHULTZ et WODLING. Il profita de l'absence de WODLING aux champs pour casser une vitre et s'emparer d'un petit coffret en bois contenant 550 francs. Chez la famille SCHULTZ, voisin de WODLING, il pris la clé de la maison que les propriétaires avaient caché, déroba 70 francs, avant de remettre la clé à sa place en prenant soin de bien refermer la porte à clé. La gendarmerie mène l'enquête. Dix ans plus-tard ... une enveloppe contenant la somme volée fut déposée anonymement chez la famille SCHULZ avec ces mots : « Nous étions dans le besoin ! »