Durant l'exposition universelle de Paris aux Champs de Mars en 1867, quelques entreprises Bas-rhinoises ont fait le déplacement. Ci-joint la liste des participants et des lauréats. Dans la rubrique des fabricants de chapeaux de paille, on trouve les établissements KAMPMANN à Strasbourg et De LANGENHAGEN Fils et HEPP à Strasbourg.

Histoire du commerce et de la fabrication du chapeau de paille à Strasbourg durant la première moitié du XIXe siècle

Les chapeaux de paille du début du XIXe siècle étaient d'abord fabriqués en paille, puis en paille de riz et finalement en latanier.

12 août 1805

1806

Les demoiselles DOURBAN tiennent un magasin de chapeaux de paille dans la rue des faisans. Elles déménagent dans la rue des juifs.

1812

1813

1819

1820 

Magasin Mattibé, place du marché aux vins. 

1822

Interdiction au clergé du canton de Fribourg en Suisse de porter des chapeaux de paille noire

 

1824

Changement de propriétaire, Après Mme BOURBAN qui tenait le magasin et fabrique de chapeaux de paille à cette adresse depuis 1806, le magasin est repris par Mme LABEAUME, 45 rue des juifs à Strasbourg.

 

Rue des juifs à Strasbourg

1823

Chapeaux de paille d'Italie au n°2 de la rue des Serruriers.

1823

1824

N°47 de la rue des grandes arcades à Strasbourg

1826

1828

1829

Nouveau magasin de G. ANSTAETT au 27, rue des orfèvres.

1831

1832

La fabrication des chapeaux de paille contre la lutte contre la pauvreté.

16 rue d'Austerlitz

1833

La concurrence fait rage ...

... et s'étoffe.

Rue du vieux-marché-aux-grains

Rue des Serruriers

Pauvreté

Mode 

L'entreprise Langenhagen à Sarre-Union

1836

Le magasin au n°1 de la rue des juifs de Mlle Wilhelm, un des premiers magasins de chapeaux de paille, subsiste toujours.

1837

1837

Démenti dans le journal du 1er décembre 1838

 

Rue du Jeu-des-Enfants

1838

Fabrication de chapeaux en Moselle

Rachat par la société Langenhagen

1840

L'atelier de fabrication Paulus, d'abord situé dans la rue des serruriers, ouvre également un point de vente dans la rue des sangliers.

1841

Et Kampmann déménage aussi dans la rue des Boucliers

Et Mme MULLER dans la rue du Dôme

 

Premières faillites

1840

30 septembre 1845

La concurrence se fait de plus en plus sentir. Place d'Austerlitz. Le magasin de Jean Alexandre REICHARD, au 16 de la rue d'Austerlitz, est repris par N. CORDIER.

Incendie du magasin de Cordier le 4 juin 1846

Grand-Rue à Strasbourg

1844

Nouveaux magasins de Mlle DONNÉ au 30, rue des Serruriers et Mme MALER dans la rue du Marché-Neuf.

Place du Marché-Neuf, anciennement magasin Gauquelin

1845

KAMPMANN met au point un nouveau procédé de blanchiment de la paille.

1846

Et se fait des ennemis !

Maison blanche derrière le bus à gauche, 11 rue des Bouchers, maison Kampmann

La mode du chapeau de paille à la mer

1847

1848

21 rue d'Or à Strasbourg

Les sacrifiés

La maison ANSTAETT était l'un des premiers ateliers de confections de chapeaux de paille de Strasbourg. En 1820, elle était gérée par la famille MATTIBÉ. Sophie Caroline était l'épouse de George ANSTAETT.

Insertion publicitaire de 1820

Article du 15 avril 1849 dans le Courrier du Bas-Rhin

13 rue des Hallebardes

Source : Gallica

Un peu d'histoire

De Valva à Valff, c’est tout d’abord un livre. A la fin des années 80, André VOEGEL et Rémy VOEGEL, Valffois et passionnés d'histoire, écrivent « De Valva à Valff » qui raconte l'histoire de la commune, petit village alsacien à proximité d'Obernai. L'ouvrage reprend, chapitre après chapitre, son histoire et celles de ses habitants. Dans les années 2010, Rémy VOEGEL complète la connaissance du village par divers textes édités dans le bulletin communal. 

Suite au décès d’André VOEGEL en février 2017, Rémy et Frédéric, son fils, se lance le défi de partager via le présent site les archives dématérialisées du livre, les vidéos de Charles SCHULTZ, sans oublier la publication des 40 classeurs historiques d’Antoine MULLER. Ces classeurs sont une mine d'or incroyable, car ils retracent en images toute l'histoire du village, de ses associations et de ses habitants.

Depuis, le devoir de mémoire de notre village alsacien se poursuit semaine après semaine.