Bombardiers B-17 en formation : Un des rares cliché du raid du 6 septembre 1943, USAAF

Dernièrement nous avons publié un article décrivant le bombardement de Valff du 6 septembre 1943. Enquête a été menée afin d'identifier le bombardier responsable ... et après des semaines de recherches, nous avons trouvé un suspect ! Nous vous livrons aujourd'hui tous les éléments de cette enquête quasi policière. 

I. Contexte : le raid du 6 septembre 1943

Depuis 1940, l'Allemagne nazie occupe quasiment toute l'Europe continentale. Les Alliés mènent quotidiennement des raids aériens visant le complexe militaro-industriel allemand. Ce 6 septembre 1943 est lancé par les américains le 1er raid diurne de l'histoire qui dépasse les 400 avions, impliquant très exactement 338 bombardiers Boeing B-17 « Forteresse Volante », 63 du type Consolidaded B-24 « Liberator » utilisés pour des diversions, plus 167 chasseurs d'escorte P-47 Thunderbold (par manque d'autonomie uniquement au départ). L'objectif : les usines VKF et Bosch de Stuttgart, soit un raid allé-retour de 4200 km !

Mais tout ne se déroule pas comme prévu. Sur ce total : 44 B-17 doivent rebrousser chemin à l'aller pour divers soucis mécaniques, 32 se sont perdus, et finalement seuls 262 B-17 ont survolé Stuttgart. A cause du mauvais temps, l'objectif n'est pas repérable ; la moitié seulement des bombardiers y largue ses bombes. Les autres avions optent pour des cibles d'opportunité ou secondaires, parmi lesquelles Neudorf (cf ouvrage : Objectif Strasbourg ou ce site), ciblé par 574 bombes, tuant 195 personnes et en blessant 627.

Sur ce raid, 45 bombardiers sont abattus ou perdus, 150 ont été endommagés mais ont regagné l'Angleterre, une cinquantaine se sont posés en urgence (à court de carburant, notamment du fait de détours mal organisés au-dessus de Stuttgart !). Au final, ce raid fût un fiasco complet pour les américains : les cibles non atteintes et les pertes colossales. Par conséquent, les frappes aériennes sur l'Allemagne seront limitées jusqu'à l'arrivée début 1944 de chasseurs à long rayon d'action capables d'escorter les bombardiers jusqu'au dessus de leur objectif, ce qui va profondément changer la guerre aérienne.

Trajet effectué par une grande partie des avions le 6 septembre 1943, survolant l'Alsace, d'après 388th BG

II. Valff, cible d'opportunité ?

Les équipages ont certes des objectifs imposés, mais ils ont aussi une grande liberté d'action pour traiter des objectifs dits « d'opportunité » (ayant une valeur militaire). Toutefois, comme l'explique MRAZEK (voir sources), difficile de repérer quoi que ce soit en volant à 7000m d'altitude. Les « cibles d'opportunité » sont souvent du pur hasard, uniquement « des forêts » ou « des groupes de fermes, la plus part des équipages n'avaient aucune idée où tombaient leurs bombes » dit clairement MRAZEK. Par exemple, lors de cette mission du 6 septembre, des avions du 388th Bomber Group mentionnent clairement avoir bombardé des fermes faute d'avoir réussi à repérer leur objectif principal [d'après nos recherches, il semblerait toutefois que ce ne soit pas Valff]. Il n'est donc pas exclus qu'un avion isolé ait pris Valff comme cible d'opportunité.

III. Valff : L'analyse des indices

L'horaire :

Valff est bombardé vers 11h30, (l'heure exacte varie selon les témoignages de Valffois), soit juste après le bombardement de Strasbourg-Neudorf qui a lieu durant exactement 70 secondes à partir de 11h17. A cette heure, sur un total de 16 groupes de bombardements engagés dans le raid, une partie est déjà loin de l'Alsace, une autre tourne encore au-dessus de Stuttgart ! Les groupes identifiés à proximité de l'Alsace à cette heure sont les : 94th BG / 96th BG / 100th BG. A noter: 09h30 (GTM) de l'USAAF = 11h30 heure locale allemande (GTM+2) imposée également à la France = 09h30 heure suisse (à GTM+0 à ce moment).

Les bombes :

5 bombes tombent sur Valff. Ce jour là, la plupart des B-17 emportent 10 bombes M43 de 500lb (225kg), chargées dans les avions en 2 racks de 5 bombes chacun. [L'étude des clichés et analyse des destructions peut correspondre à la puissance des bombes M43]. Si 5 bombes sont tombées à Valff, il s'agit donc très exactement d'un rack qui a donc été classiquement vidé d'un coup, donnant aussi des impacts très rapprochés au sol.

La cible :

La stratégie alliée de bombardement est claire : en priorité l'industrie aéronautique, les moyens de transports et les bases de sous-marins. En rien Valff n'est un objectif militaire ou industriel, pourquoi avoir visé ce village ?

  • hypothèse 1 : il s'agit d'une « cible d'opportunité » comme défini au paragraphe précédent
  • hypothèse 2 : il s'agit d'un largage au hasard ou d'urgence, notamment pour s'alléger l'avion (avion endommagé, économiser du carburant, ...)

Pour rappel : les bombardiers lourds ne peuvent réellement viser, les bombes ne sont pas guidées (statistiquement, au cours de ces raids massifs seul 10% des bombes tombent à moins de 300m de l'objectif visé !). Valff n'a donc pas été visée délibérément, ce n'est pas le rôle des bombardiers lourd d'attaquer une cible précise. MRAZEK cite aussi que plusieurs équipages signalant ce jour là : « Larguons bombes au hasard, espérons ne pas toucher de civils ». La seconde hypothèse est donc la plus probable.

Un avion au vol étrange :

Le témoignage oculaire de Valffois fait état d'un avion qui quitte son groupe, baisse en altitude et prend un cap différent de sa formation. Comportement anormal pour un bombardier, dont le seul espoir de survie au-dessus d'un territoire ennemi est de demeurer dans sa formation, à haute altitude. En effet, isolé, un tel avion est une proie facile pour les chasseurs allemands. Le vol en groupe permet (théoriquement) aux avions de se protéger mutuellement par tirs croisés. Durant cette mission, les avions volent à une altitude de croisière de 24 000 pieds (soit environ 7300m), altitude optimale pour économiser de carburant et pour se mettre à distance de la « Flak » (défense contre avions). Une baisse d'altitude entraîne une hausse de consommation et rend l'avion plus vulnérable aux tirs anti-aériens. Cela n'est donc pas volontaire et traduit un problème :

  • soit de dysfonctionnement de l'oxygène à bord. Les B-17 ne sont pas pressurisés, les équipages volent donc avec masque à oxygène par -40°C dans la carlingue. S'il ont un problème d'arrivée d'oxygène ils doivent descendre à 6000m au moins.
  • soit un problème encore plus grave, obligeant à descendre à environ 4000m, altitude « idéale » pour sauter en parachute

Qu'un bombardier quitte sa formation signifie tout simplement qu'il est incapable de la suivre, parce qu'il est endommagé ou ralenti (d'après J. Kemp McLAUGHLIN, voir sources). La formation ne va pas l'attendre. De ce fait, le bombardier isolé est quasi condamné.

Hypothèse : Il peut s'agir d'un avion endommagé, de ce fait, l'avion n'étant pas capable de suivre sa formation, il ne l'a probablement jamais rejointe ... et a donc probablement jamais rejoint l'Angleterre. A partir de cette hypothèse, notre recherche s'oriente vers les avions endommagés ou en difficulté.

IV. Les archives allemandes

La chasse allemande intervient à plusieurs reprises le 6 septembre, totalisant théoriquement 52 victoires aériennes homologuées (chiffres un peu « gonflés », les américains ne signalent que 45 bombardiers perdus dont une partie n'est pas dûs à la chasse ennemie). Antoine MULLER signale des combats aériens. D'autres Valffois signalent des douilles tombées dans le village ! Ce qui est confirmé par les archives allemandes : le Jaegergroup (groupe de chasse) JG3 est crédité de 3 victoires aériennes au-dessus de l'Alsace :

  • Fw. Kurt GRAF du 7./JG3 abat un B-17 à 11h26 (heure locale allemande), lieu d'interception signalé à 20km au Sud de Strasbourg à 7500m d'altitude [théoriquement au-dessus de Valff, bien que lieu d'interception et de crash ne coïncide jamais. Toutefois, nous n'avons pas pu identifier de B-17 intercepté à ce moment ou à cet endroit, ou même crashé à proximité !]
  • Kurt GRAF, à nouveau, abat un 2ème B-17 à 11h28 à 20km à l'Ouest de Strasbourg à 7200m d'altitude [probablement crashé en Lorraine à Elvange]
  • Ltn. Raimund KOCH du 8./JG3 abat un B-17 à 11h35 à 8km à l'Ouest de Strasbourg à 6000m d'altitude [qui nous intéresse probablement le plus comme nous le verrons plus tard]

Anecdote : Ce jour là, le Jaegergroup JG50 également engagé dans des combats aériens au-dessus de l'Alsace, perd un Messerschmitt Bf-109 qui tombe près de Wisches, le pilote retombant en parachute près de Rosheim.

V. La piste suisse

Un bombardier allié endommagé au-dessus de l'Allemagne ou de territoires occupés n'a que 3 possibilités : essayer de regagner l'Angleterre, abandonner l'avion (posé ou saut en parachute) et tenter sa chance en territoire ennemi, ou grande nouveauté de ce raid du 6 septembre, qui a lieu à 100km de la frontière suisse : regagner ce pays neutre ! Mais comme l'explique MRAZEK, les équipages n'ont pas forcément une carte de ce pays à bord, ce qui rend hasardeux d'essayer de le rejoindre ou de s'y poser ...

Au moins 7 B-17 tenteront de regagner la Suisse (sur un total de 45 perdus), 3 s'écraseront avant d'y arriver, 4 s'y poseront : il s'agit des B-17 nommés « Madame Butterfly », « So What ? », « Impatient Virgin II » et « Est Nulla Via in Via Virtuti ». Après étude, aucun des 4 n'a survolé l'Alsace, se déroutant après avoir été endommagés près de Stuttgart. Parmi ceux qui n'arriveront pas en Suisse, l'un s'écrase près d'Ulm, un autre en Forêt Noire, un dans le lac de Constance, et enfin, celui qui va nous intéresser tout particulièrement et représente à l'heure actuelle la piste la plus probable pour expliquer le bombardement de Valff de ce 6 septembre 1943.

VI. Le B-17 « The Poontang »

B-17 numéro 42-30402 LD W surnommé « The Poontang » (nous vous laissons deviner ce que cela signifie... indice: américanisation du mot français p.....). Unité : 100th Bomber Group, 418th Bomber Squadron.

 

Photo de l'équipage d'origine du B-17 « Poontang » devant leur B-17F « Flying Forteress », source : 100th BG website.

Robbert E. DIBBLE de l'équipage d'origine du Poontang a été tué durant un raid le 15 août 1943. Il a été remplacé pour la mission du 6 septembre par Paul L. ENGLERT

Équipage au 6 septembre 1943 (fonction à bord / grade / prénom / nom / destin au cours de cette mission du 6 septembre 1943) :

  • Pilote : Capt. Edgar F. WOODWARD, Jr – posé en Suisse, interné en Suisse
  • Co-pilote : F/O John H. THOMPSON - POW (prisonnier de guerre)
  • Navigateur : 2nd Lt Emanuel A. CASSIMATISs - POW
  • Bombardier : 1st Lt Paul L, ENGLERT - POW
  • Mécano (TTE) : T/Sgt Frank DANELLA - POW
  • Radio (ROG) : T/Sgt Melvin E. GAIDE - POW
  • Mitrailleur ventral (BTG) : S/Sgt George A. JANOS - POW
  • Mitrailleur droit (RWG) : S/Sgt Donald H. FLECHTER - POW
  • Mitrailleur gauche (LWG) : S/Sgt Charles J. GRIFFIN - POW
  • Mitrailleur arrière (TG) : S/Sgt William D. BROOKS - POW

En ce 6 septembre 1943, le B-17 «The Poontang » chargé de 10 bombes de 500lb M43, qu'il n'avait pu larguer à Stuttgart est sur le chemin du retour vers l'Angleterre. La majorité des avions du 100th BG largueront leur bombes au-dessus de Neudorf. Lui, alors qu'il est à proximité de Strasbourg signale une fuite d'huile sur le moteur 2. Le pilote et commandant de bord, Edgar WOODWARD décide de poursuivre la mission. Mais rapidement, le niveau est à 0, le moteur en panne, l'hélice en drapeau. Incapable de regagner l'Angleterre, il décide de se dérouter vers le sud pour rejoindre la Suisse. Il est alors environ 09h30 GTM (11h30 en heure locale, cela d'après 3 témoignages différents coïncident et compilés dans le MACR (Missing Air Crew Report) numéro 688).

Ces rapports sont à relativiser car issus d'un debriefing à chaud des équipages à leur retour en Angleterre, équipages qui vient de passer 8h au-dessus d'un territoire ennemi où il s'est passé des centaines d'événements. Ainsi, les différents rapports divergent quand à la position géographique exacte de l'avion : certains le voient quitter la formation près d'Offenburg, d'autres au-dessus de Strasbourg, à l'Est de Strasbourg ou à l'Ouest ! L'un des témoignage, le plus long mais peut être aussi le plus inexact donne les détails suivants : « à 5km au nord de Strasbourg, largue ses bombes sur une forêt puis prend la direction du sud sous la couverture nuageuse ». Si la position géographique semble discutable comme expliqué précédemment, le témoignage nous apprend que l'avion a donc largué ses bombes au hasard au-dessus de l'Alsace. Toutes les bombes ? Rappelons que le rayon de dispersion moyen des bombes est de l'ordre de 500m, pour peu qu'il y ait eu un village à proximité de « la forêt » ...

L'avion survole donc la plaine d'Alsace en route vers la Suisse. Les archives suisses et le récit de l'équipage (en particulier du navigateur de bord E.A. CASSIMATIS), nous apprend que l'avion est attaqué par des chasseurs allemands ! Comme indiqué précédemment, un avion isolé, endommagé, est une cible de choix pour la Luftwaffe. A nouveau, ceci semble correspondre au témoignage de Valffois, d'un bombardier pris en chasse et de la thèse répandue localement d'un avion qui larguerait ses bombes pour « aller plus vite », ce qui semble se confirmer par ces rapports.

Cette attaque sur le bombardier peut correspondre à la victoire aérienne créditée au pilote allemand Raimund KOCH du 8./JG3 à 11h35 à 6000m d'altitude (horaire semblant correspondre, altitude plus basse que tous les autres avions abattus ce jour là, dénotant déjà un avion qui a un problème, 2 éléments qui semblant indiquer qu'il s'agit bien du B-17 « The Poontang »). A nouveau la position géographique est discutable, l'interception est signalée à 8km à l'Ouest de Strasbourg. L'avion est en flamme (ce qui suffit pour attribuer une victoire aérienne), le chasseur ne s'acharne donc pas, mais l'avion continue à voler ! Il parvient même à atteindre Waldshut (20km à l'est de Bâle) à 09h51 GTM.

L'équipage évacue l'épave volante en sautant en parachute ! 9 membres d'équipages tombent en Allemagne et sontaussitôt faits prisonniers. Ils seront emprisonnés au Stalag 17 en Autriche jusqu'à la fin de la guerre. Les archives américaines semblent suggérer une erreur de parachutage faute de carte, les archives suisses privilégient quant à elles un saut d'urgence du fait de l'état de l'appareil ou d'un incendie à bord.

Le capitaine Edgar WOODWARD, pilote et commandant de bord, qui a héroïquement maintenu l'avion en vol jusqu'à ce que tout l'équipage ait pu l'évacuer, met le pilotage automatique et sera le dernier à sauter en parachute. Il est le seul à tomber du bon côté de la frontière, à savoir, en Suisse, à proximité de Frick (canton d'Argovie, à env. 15km. à l'Est de Bâle, à quelques mètres de la frontière allemande). Un long débat s'en suivra pour savoir s'il est déserteur, évadé, réfugié, et quel traitement il doit avoir en conséquence. Il sera interné en Suisse. Libéré fin 1944, il continuera à servir dans l'armée américaine toute sa vie jusqu'au grade de colonel. Il est décédé en 2011.

Extrait de la fiche d'identification de Edgar WOODWARD, signalé comme immigré clandestin en Suisse ! Il n'est pas professeur dans le civil, fausse déclaration, mais bel et bien militaire de carrière (archives fédérales suisses)

Le lieu exact du crash du B-17 est en cours de recherche, probablement quelque part en Forêt Noire. L'avion sans équipage, en pilotage automatique a pu planer sur des dizaines de kilomètres.

Conclusion

Nous vous avons présenté ici la piste la plus probable expliquant le bombardement du village de Valff. En effet, un bombardier va avoir un comportement bien étrange, qui coïncide avec les témoignages au sol. Le B-17 « The Poontang », se situant au-dessus de Strasbourg, se déroute vers la Suisse, quittant sa formation et descendant en altitude, larguant ses bombes en urgence quelque part en Alsace vers 11h30. Pris en chasse par des Messerschmitt, il est incendié, parvenant quasiment jusqu'en Suisse après avoir survolé la plaine d'Alsace. S'il a suivi approximativement une ligne droite  entre sa dernière position connue (quelque part à l'Ouest de Strasbourg) et le lieu où l'équipage a évacué l'appareil (près de Frick, Suisse), il est passé très près de Valff. Même très exactement au-dessus ? Où il aurait largué son dernier rack de 5 bombes de 225kg ? A-t'il largué ses bombes volontairement sur un lieu inhabité « une forêt » comme semble l'avoir observé un autre équipage, mais qu'une dispersion malencontreuse a rabattu sur le village ? A t'il visé délibérément un village « allemand » comme cible d'opportunité ? Grand mystère, que les membres d'équipage, aujourd'hui tous décédés ont emporté avec eux. 

Bien que la preuve irréfutable n'ait pu être apportée, tout laisse à penser que le destin de ce bombardier B-17, numéro 42-30402, « The Poontang », du capitaine E. WOODWARD, est étroitement lié aux tragiques événements qui ont eu lieu le 6 septembre 1943 à Valff.

Sources :

  • Robert J. MRAZEK, To Kingdom Come : An Epic Saga of Survival in the Air War Over Germany , livre entièrement consacré à ce raid du 6 septembre 1943
  • Donald CALDWELL, JG 26 Luftwaffe Fighter Wing War Diary: 1943-45, Stackpole Books
  • Roger ANTOINE, Aviateurs-Piétons vers la Suisse 1940-1945, Editions Secavia
  • USAAF MACR (Missing Air Crew Report) 688, Archives nationales américaines
  • Fiches pourtant sur Edward WOODWARD, archives fédérales suisses, 25 pages
  • Groupe de vétérans, historiens et passionnés du 100th BG (parmi lesquels : Chris BARRETT, Richard TALLENT, David ENGEL)
  • J. Kemp McLAUGHLIN, The Mighty Eighth in WWII : A Memoir, par USAFR
  • Roger FREEMAN, The Mighty Eight War Diary, by
  • Richard SERLER, Objectif Strasbourg,  La Nuée Bleue
  • www.americanairmuseum.com
  • un remerciement aux historiens et « chercheurs d'avions » : Patrick BAUMANN (Alsace) et Dani EGGER (Suisse, tenant le site www.warbird.ch) contactés et espérant retrouver la carcasse du B-17 « The Poontang »

Un peu d'histoire

De Valva à Valff, c’est tout d’abord un livre. A la fin des années 80, André VOEGEL et Rémy VOEGEL, Valffois et passionnés d'histoire, écrivent « De Valva à Valff » qui raconte l'histoire de la commune, petit village alsacien à proximité d'Obernai. L'ouvrage reprend, chapitre après chapitre, son histoire et celles de ses habitants. Dans les années 2010, Rémy VOEGEL complète la connaissance du village par divers textes édités dans le bulletin communal. 

Suite au décès d’André VOEGEL en février 2017, Rémy et Frédéric, son fils, se lance le défi de partager via le présent site les archives dématérialisées du livre, les vidéos de Charles SCHULTZ, sans oublier la publication des 40 classeurs historiques d’Antoine MULLER. Ces classeurs sont une mine d'or incroyable, car ils retracent en images toute l'histoire du village, de ses associations et de ses habitants.

Depuis, le devoir de mémoire de notre village alsacien se poursuit semaine après semaine.